Je suis un peu fatigué ce soir. J’ai été courir une heure cet après-midi. Cela me prend comme ça, assez subitement. Les semelles de mes chaussures de running sont bien usées avec le temps. Chaque fois que je les regarde, je suis heureux. C’est le signe de kilomètres parcourus et de litres de sueurs déversées…
Bien sûr à cause de mes angoisses je ne pars pas à plus de deux ou trois kilomètres. J’aimerai bien un jour faire un semi-marathon. C’est un joli rêve je trouve.
Le soleil a baigné la journée d’une douce chaleur, ni trop ni pas assez. Une fois rentré de ma course à pied, j’ai pu profiter des endomorphines encore présentes en nombre dans mon cerveau. Je me suis mis dans mon canapé et j’ai profité du moment.
Ce n’est que quelques heures après que l’anxiété quotidienne est revenue. Comme si j’étais sur le fil du rasoir. C’est désagréable comme sensation. Je fais quelques exercices de respiration pour me relaxer.
Hier, la psychologue est venue chez moi. Toujours à l’heure et très sérieuse. Elle rentre et me serre la main. Nous commençons la séance rapidement sans autres préliminaires. Pour l’instant, je suis assez satisfait. Elle m’a demandé de regarder dans mon secteur, s’il y aurait des associations que je trouve intéressantes.
Je regarde par la fenêtre. J’ai envi que la vie autour de moi se calme un peu. J’ai besoin d’apaisement, pour tout doucement aller vers la nuit. Que chacun rentre chez soi, que les voitures se calment et que j’entende les oiseaux.
Demain c’est le weekend. Il sera calme comme d’habitude. Pas de sorties de prévus, c’est un peu un classique, depuis de nombreuses années. Je vais juste passer du temps avec mes parents.
Il me faudrait quelques amis et une motivation surhumaine pour sortir faire la fête.