La France est en quart de final de la coupe du monde de football au brésil. Pendant le match de lundi, j’ai dû prendre des anxiolytiques. Je suis fragile, j’étais angoissé. Le dénouement a été heureux, c’est le principal.
Dans le bus le matin, une sorte de routine s’est mise en place. Je ne suis plus d’angoissé. Je ne regarde quasiment plus les autres passagers non plus. Personne ne se parle et chacun est dans sa bulle, à utiliser son smartphone… Je regarde un peu le paysage et comme ils font des travaux sur une partie de la ligne, je m’intéresse à leur avancement, jour après jour.
Hier, j’ai été courir une heure. J’ai un peu souffert de la chaleur mais cela fait du bien quand même. Comme à mon habitude, je ne m’éloigne pas trop de chez moi, pour ne pas faire une crise d’angoisse.
Cela m’était arrivé, sur mon vélo, il y a plusieurs années. J’avais cru mourir à l’époque. Il m’a fallu du temps pour m’en remettre, comme un traumatisme.
J’ai l’impression que mes anxiolytiques sont de moins en moins efficaces. En pleine journée, j’ai des angoisses, comme la peur de me blesser dans l’escalier ou de me couper avec un couteau en épluchant une pomme de terre.
Quand on n’a cela que cela en tête pendant des heures c’est assez paralysant.
Je me rends compte que vous ne devez pas trouver cela très glorieux et encore plus de le raconter sur un blog.
C’est juste que c’est ma réalité. Elle est ainsi et cela me fait du bien, ce rendez-vous quotidien avec vous. Il y a bien les alcooliques anonymes. Je suis anonyme aussi dans ce blog.
Je fais donc attention à tout en ce moment. Malheureusement, c’est souvent ce que l’on n’a pas prévu qui se produit. Je pense au pire mais j’espère pour moi que ce sera le meilleur.
C’est super que vous n’angoissiez plus dans le bus!