Encore weekend douloureux, c’est peut-être à cause des beaux jours. Un mal être généralisé et des idées noires se baladent dans mon cerveau. Je regrette certains choix que j’ai faits. J’ai acheté un disque dur pour mon ordinateur et il ne fonctionne pas aussi bien que prévu. Je m’en veux. Je n’aime pas faire de mauvais choix. Du coup, c’est la cascade de pensées négatives.
Ce midi j’étais à peu près bien. J’en ai profité pour boire quelques bières. C’est une très mauvaise idée. Quelques heures après et additionné au disque dur, la descente est douloureuse. Partout où je vais, j’ai un sentiment d’étrangeté très désagréable. Comme si je n’étais nulle part à ma place, même assis dans mon canapé.
Je souhaite que la journée se déroule rapidement, que je puisse retrouver un peu de quiétude au coucher du soleil. En général c’est un moment que j’apprécie.
En écrivant, je commence à m’apaiser. C’est thérapeutique d’écrire et surtout, c’est un moyen d’être moins isolé. Je pense à chaque personne qui consultera ce blog et comment il accueillera mes propos.
Souvent, on tape dans les moteurs de recherche des sujets qui nous concernent. Des proches ou des personnes en souffrance psychique doivent venir ici. Peut-être aussi quelques curieux… Je pense à ma famille qui je l’espère pourra m’accompagner le plus longtemps possible dans cette chienne de vie.
En sortant tout à l’heure, j’ai salué une voisine. Comme d’habitude, je montre un sourire de façade. L’angoisse de la mort me tiraille. Ce grand vide me fait peur. J’ai trop besoin des autres pour vivre. Je vais appeler ma sœur pour me rassurer. Je me sens d’autant plus vivant quand je suis en contact avec elle. J’espère qu’elle ne sera pas trop occupée et ainsi parler de tout et de rien avec elle et mettre de côté la schizophrénie. On n’en discute jamais. C’est un peu tabou.