Je suis dans mon canapé et je suis angoissé. J’ai du réduire ma dose de neuroleptique, c’était intenable. Les effets secondaires, une tension dans tout le corps m’en ont contraint. Aujourd’hui je peux écouter de la musique et me détendre un peu mais tout m’effraie.
Entre les deux, je préfère quand même la peur. Une peur diffuse qui coule tout doucement dans les veines. Je suis seul chez moi. Le monde autour n’existe plus vraiment. Je vais fermer les volets. J’ai envie de parler à quelqu’un, de me rassurer avec la voix d’un ami mais les amis se lassent vites.
Alors pourquoi ne pas écrire ?
C’est un peu comme jeter une bouteille à la mer. On ne sait pas qui va la lire. Je suis sur une île déserte mais même avec toute la volonté du monde vous ne pourriez pas faire grand-chose pour moi.
Je suis là à coté de vous. Je pourrais tenir votre main mais l’univers dans lequel je suis est tellement loin du votre.
Je suis comme vous, un être humain qui cherche une lumière dans cette nuit sans étoiles. De temps en temps les phares d’une voiture passent à travers ma fenêtre. Surement un père ou une mère de famille qui rentrent retrouver les leurs.
Bonjour, je viens de trouver ce blog et g les larmes aux yeux.
J’aimerais bien discuter avec toi, alors s’il y a même une petite possibilité contact moi please.
Je crois être schizophrène.