Jacques ne se sent pas trop mal aujourd’hui. Cependant, il n’a quasiment pas de vie sociale. C’est toujours une source de souffrance pour lui de se rapprocher des autres. Et pourtant il le sait, plus il s’isolera plus il souffrira…
Chaque pas vers les autres ne se fait pas de manière naturel. Il a toujours l’impression de déranger, que sa présence est pour les autres une contrainte à supporter. Il se demande toujours si ses propos ne mettent pas mal alaise l’assistance et qu’on l’invite par pitié.
Pourtant Jacques fait toujours attention à ce qu’il dit et ses propos sont un peu comme ceux d’un robot.
Il sourit et rigole pour faire plaisir mais pas de manière spontanée. Il rêverait de rigoler à gorge déployé, de pleurer à chaudes larmes et d’aimer de manière passionnelle.
Jacques devrait se laisser un peu aller…