Je suis fatigué de subir cette lente souffrance, ce mal être qui me tient tout entier. Je compte les heures, les jours… mais pour quoi faire, pour aller où? Peut-être y a-t-il un endroit dans lequel je serais bien.
Rien n’est facile pour personne mais pour les gens atteint de schizophrénie, les jours sont souvent comme une lente torture.
Parfois je me dis que je suis une erreur, que je n’aurai jamais du exister. Mais paradoxalement, c’est quand je baisse la garde, que les choses sont le moins insupportables. Je glisse alors, petit à petit vers un mieux-être.
Peut-être parce-que je sais que le temps joue son œuvre et que lorsqu’il sera l’heure. Je l’espère je serais libéré de cette vie que je ne peux assumer.
Cette vie qui au fond n’aura pas servi à grand-chose, cette vie de schizophrène.