Aujourd’hui, le soleil brille, un mélange d’anxiété et de joie sont au rendez-vous. Malheureusement, je continue à tourner dans mon petit appartement, alors j’ai décidé d’aller marcher une demi-heure.
J’ai dit bonjour à quelques personnes que je connais et puis aussi pris un peu le soleil.
En rentrant chez moi, je me suis dit que d’écrire était aussi une bonne façon de se sentir mieux. En général cela soulage.
Ça fait vraiment du bien de savoir que mes états d’âmes vont être lus. Je ne me prends pas pour un écrivain. Juste une schizophrène qui essaie de trouver des techniques, des méthodes pour souffrir le moins possibles.
Quand j’étais petit je n’aimais pas particulièrement écrire. Quand j’ai créé ce blog, j’étais soulagé après avoir passé une heure à écrire un petit article sans prétention, alors je continue. Malheureusement quand je vais vraiment très mal, je ne suis plus en capacité de me pencher sur un clavier pour raconter ma vie.
C’est dans les moments difficiles qu’il faut faire le plus d’effort pour aller mieux. C’est un cercle vicieux, plus on se sent mal et moins l’on a envie de faire des choses qui pourraient être bénéfiques.
Heureusement pour moi, à cette heure je me sens bien, je précise, il est 10 heures 32 parce que dans une heure les choses pourraient tourner au vinaigre. Mais ce qui soulage le plus c’est de voir du monde, d’avoir des amis, de discuter…
Je voudrais un médicament qui chasse les angoisses qui m’empêchent me confronter aux autres et d’être un peu moins solitaire. Hier, j’ai partiellement raconté à une amie mes angoisses sans dire que j’étais schizophrène. Je ne la connais pas assez. La plupart des schizophrènes ne sont pas dangereux mais étant donné la « publicité » que l’on nous fait à la télévision je préfère me méfier des aprioris.
A cette amie, j’ai juste dit que j’avais peur de m’éloigner trop de chez moi, de la foule et des lieux fermés. Elle a plutôt compris la situation et ne m’a pas jugé.