Vous pouvez aussi me lire sur Amazon

Pour tous ceux que cela intéresse j’ai également publié une nouvelle sur Amazon au format électronique « Une vie ordinaire ou presque » de Paul. Ce n’est pas biographique mais cela vous permettra sans doute de mieux comprendre ce qui se passe dans la tête d’un schizophrène. Vous pouvez me donner votre avis.

PS : cette nouvelle peut être lue sur PC, tablette, livre électronique…

8 réflexions au sujet de « Vous pouvez aussi me lire sur Amazon »

  1. Je ne suis pas schizophrène, mais je comprends bien la maladie. Je crois que les petits hommes verts ont parlé à nouveau que les prairies sont rouges de coquelicots et que je peux troller ici aussi. Personnellement, je vis chez mes parents, donc je mange bien, mais mes fatigues me poussent à ne plus rien faire, alors j’écris ces quelques lignes et je présente mes sites web aussi pour détente :
    http://courson.morrison.free.fr/
    C’est un site de shamanisme, j’ai eu l’occasion en tant qu’antipsychiatre de corriger quelques schizophrénies de ce monde…

  2. Cher vous,

    adoptez la pensée positive, faite vous du bien, votre être à besoin de se sentir joyeux
    écoutez de la musique qui vous inspire, entrez dans un groupe de personne exem ….
    faire du théâtre il y a des activités gratuite comme dans les MJC -> Voir une assistante social afin qu’elle vous aide financièrement, j’en reviens au théâtre, l’idée et de le faire comme une thérapie, en plus, comme vous jouer la comédie vous n’êtes pas obligé d’être vous même , oubliez vous, c’est un chalenge ! méditez.
    Aussi, si le regard à l’extérieur vous agace, pourquoi se priver de sortir dehors, dans votre cas, il est primordial de prendre l’air, et de regardez la vie au tour de vous, vous êtes un être vivant qui ressent des émotions à vous de les maitriser,
    si vous avez pas envie d’affronter le regard des gens à l’extérieur, alors portez des lunettes de soleil, dite vous que vous êtes protégé grâce à celle ci.

    Navré très cher, mon discours et un peu directif, mais je pense que chaque personnes est capable et il suffit de croire en soi et de se maitriser, cala n’est pas facile mais commencer à le vouloir.
    Désolé, je n’ai pas d’argent à vous donner, j’ai aussi mes soucis…….
    Soyez fort, vous avez aussi votre place dans ce monde et vous existez !!!!!

    Alors c’est a vous !

  3. Bonjour, Je suis journaliste pour Terrafemina, mais surtout trsè intéressée par votre histoire, à titre personnel, puisque j’écris un roman qui décrit le quotidien d’un jeune homme exactement dans votre situation, un de mes proches. Il lui est difficile, contrairement à vous, de parler de sa maladie, et nous nous voyons peu. J’aimerais pouvoir entrer en contact avec vous ; ou avec l’association dans le Nord que vous fréquentez (je suis originaire de Lille et j’y suis tous les week-end).
    Vous avez mon email, n’hésitez pas à me répondre même de façon anonyme.
    merci.

  4. Bonjour, je suis comme vous malade psychiquement, mais moins gravement puisque j’ai la « chance » de pouvoir travailler. Mais à part le boulot, moi aussi je ne sors pas de chez moi et n’ai pas d’amis, si ce n’est virtuel (Facebook).
    Vous ne dites pas ce que vos dons rapportent ni ce que vous en faite, je pense que cela serait bien pour une question d’éthique que vous fassiez un état des comptes. Quoi qu’il en soit, j’ai tout de même fait un don, mais sans transparence de ce que vous faites des dons, je ne recommencerais pas.
    Excusez moi, moi mais si votre détresse est réelle, l’humain est capable du pire comme du meilleur et j’ai rien pour juger de l’un ou de l’autre.
    J’espère que cet article de rue 89 vous permettra de vivre un peu mieux et n’oubliez pas mon conseil, soyez transparent sur vos dons, c’est important.

  5. Je te comprends.
    Ma meilleure amie est schizophrène.
    Tout ce dont tu parles sens le vécu.
    Hormis quelques points que je me permets d’ėnoncer : ma meilleure amie est gravement schizo (permet moi la contraction du mot, tu veux bien).
    Je l’ai vu dans des états de crise très très difficiles pour un proche (comme moi).
    Tu dis que tu as connu 2 crises. Mon amie doit en avoir connu une dizaine.
    Flics, pompiers, internement. À de multiples reprises.
    Mais elle travaille. Depuis 7 ans elle bosse. Un traitement (enfin) bien adapté qui lui permet de gérer cela. 1 heure de trajet le matin et autant le soir. En transports en commun (elle habite Paris).
    Je suis admirative de son courage et de sa volonté.
    Et surtout du parcours si long qu’elle a engagé avant d’avoir le « bon » traitement.
    Voilà. Je pense que tu dois pouvoir toi aussi essayer cela : le bon médecin, les bons médocs et surtout la bonne dose de ceux-ci.

    Pour le reste, je reconnais de nombreuses phrases de mon amie dans tes propos : les pâtes tous les jours, le fric à calculer au jour le jour. Reste les cigarettes et le petit café au bar du coin à la pause repas.
    Quand je lui dis que ce n’est pas possible de continuer à fumer autant qu’elle le fait et qu’il faudrait faire quelquechose, elle me répond : « ne me demande pas ça. C’est le seul plaisir que j’ai et qui ne me coûte pas trop cher »…

    Alors oui je te comprends…

    Maintenant mon amie serait incapable de raconter ainsi sa vie sur internet. Pas les compétences et peur de cet instrument. Pas envie aussi, j’imagine.
    Elle refuse également d’etre reconnue comme handicapée et a demandé à l’assistante sociale (je crois) de ne pas monter ce dossier-là.
    Elle veut être considérée comme « normale ». Et elle l’est.
    Par contre elle est sous tutelle et ne dispose donc pas du fric qu’elle gagne…

  6. Bonjour Paul,
    Je suis maman d’un jeune homme schizophréne de 20 ans. Je comprends donc parfaitement les manifestations de la maladie tels que tu les décris. Lui n’a pas les problèmes financiers qui sont les tiens car il vit encore à la maison mais reste tout le reste. Je voulais te féliciter pour ton initiative qui prouve qu’il y a au fond de toi une énergie en mouvement qui va te permettre d ‘aller de l’avant et de devenir acteur de ta vie.Cela est d’autant plus formidable que parmi les signes négatifs de la maladie arrive en bonne place la difficulté à initier toute action. Ton geste est une étincelle de vie, il prouve que tu as su passer outre un bon nombre de peurs. Bravo et courage.
    Je vais faire un petit don pour t’aider

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