Les autres n’existent pas

les autres
Les autres

Parfois, lorsque je me promène dans la rue, je me demande si les autres existent vraiment. Je m’interroge sur mon existence. La réalité me parait s’éloigner, et le sol sur lequel je marche, n’est peut-être, avec tout ce qui m’entoure, qu’une grande illusion. Il y a quelqu’un qui tire les ficelles, il m’observe… Il place un environnement autour de moi. Il appuie sur mon ventre ou sur ma tête pour me faire souffrir.

Angoissé, je regarde dans mon sac pour savoir si j’ai bien pris mes médicaments ce midi. Mais non, ce n’est pas cela. Pourquoi je me sens si seul. Les autres sont si loin. Il faudrait que j’aille voir  quelqu’un, discuter un peu pour remettre ma tête à l’endroit.

Mais peut être à la fin, lorsque mon dernier souffle arrivera. Je me réveillerais, comme pour une fête surprise, des gens seront là, ils m’applaudiront, et m’expliqueront tout. Je comprendrais alors que la vie n’était qu’un vaste canular.

Pour l’instant je dois composer avec les autres. Même si à certains moments, j’ai un grand doute sur leur existence.

Lorsque je suis seul dans mon lit, il m’arrive de joindre les deux mains, et de prier pour que mon existence soit moins dure. Mais je me ravise assez rapidement. Je ne veux pas me faire trop remarquer. Peut-être que les attentions de celui qui tire les ficelles, ne sont pas bienveillantes. Un peu comme lorsque j’écrase une grosse araignée, au moment de prendre ma douche.

Les autres, il faudrait que je les voie un peu. Ce n’est pas bon de rester seul trop longtemps. Mais chacun a sa propre réponse et est persuadé que c’est la bonne. En réalité, personne ne sait. Il n’y a que des imposteurs. J’ai peur de tout cela. Je suis le seul à être dans l’ignorance ?

5 réflexions au sujet de « Les autres n’existent pas »

  1. Bonsoir Vanessa,

    J’ai été sur ton blog, j’ai pas pu lire tous tes articles mais tu écris super bien. Je te suivrais sur ton blog ainsi que celui de Paul. Courage!

    Pixel

  2. Bonsoir Paul

    Tu n’es pas le seul dans l’ignorance, l’absence de réponse, on l’est tous, même ceux « normaux », on se pose juste moins la question, ce qui au fond, n’est pas forcément plus « sain ».

    Nizar

    1. Pour ma part si je peux ajouté quelques mots.
      J’ai eu cette réflexion durant un bon moment, je ne vais pas dire le temps risque d’en effrayé plus d’un 🙂 hiihi.
      Tout est une question de stress, le stress divise.
      La conscience est quelque peu mathématique, la question des autres viens a se poser quand on a du mal à accepter une situation ou un comportement (duka=souffrance).
      Tout a une explication (colère, tristesse..), il faut essayer de voir en soit qu’est-ce qui est si gênant.

      car la question de savoir si les autres existent quand on est dans l’amour, l’instant présent, ne se pose pas.

      Ulysse.

Répondre à Pixel Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.