Crise aigüe sur un chantier de fouilles archéologiques

Fouilles archéologiques
Fouilles archéologiques

J’avais déjà fait une crise et subit une hospitalisation en milieu psychiatrique, mais 2 ans plus tard à, l’âge de 20 ans, mon état psychique s’est de nouveau fortement dégradé. A cette époque-là, je vivais chez mes parents. Ces derniers voulaient absolument que je fasse quelque chose de mes journées. J’avais arrêté mes études et mes parents s’inquiétaient de me voir ne rien faire de mes dix doigts.

Je me suis donc inscrit en tant que bénévole, sur un chantier de fouilles archéologiques. C’est à cette époque que je commençais à être fortement angoissé, lorsque je m’éloignais du domicile de mes parents. Heureusement le chantier de fouilles archéologiques n’était pas loin. Je pouvais y aller à pied, seul. C’était un grand morceau de terre, à nu, bordé d’un côté par un champ et de l’autre par des maisons. Il y avait tout autour, un  ruban et des piqués qui délimitaient la zone de fouille.

Dès les premiers jours, je peux dire que je n’étais pas en forme. Les délires mystiques envahissaient mes pensées. Les autres archéologues devaient me trouver étranges, de plus en plus en tout cas, au fur et à mesure que les jours avançaient. Nous passions nos journées à faire des trous dans la terre, avec des truelles. Plusieurs fois je me suis senti tellement mal, qu’avant l’heure, je suis rentré chez mes parents.

Le chantier de fouilles archéologiques était devenu un endroit de torture, mais je ne sais pourquoi, je continuais d’y aller. C’est peut-être à cause de mes délirent, car lorsque je voyais le calvaire, avec jésus sur sa croix, juste à côté du chantier, je me disais que c’était à mon tour de souffrir. Que j’étais comme lui.

Plus les jours avançaient et plus j’étais délirant. Jusqu’au moment où la souffrance étant trop forte, je me suis mis à marcher vers le responsable du chantier de fouilles archéologiques, je suis tombé… Lorsque je me suis relevé comme pris au piège, ne sachant plus ou aller, je me suis mis à hurler pendant de longues minutes. J’allais vers les uns et les autres, qui se sauvaient en me voyant arriver, tel un démon.  Ayant effrayé tout le monde, sous la menace d’appeler la police, je suis rentré chez moi en courant, pour ne plus jamais retourner sur ce chantier.

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