Schizophrénie, le blog de Paul – La vie est une balade à vélo

Le nerf de la guerre.

Je m’appelle Paul. Si vous aimez mon blog, et que vous voulez participer à cette belle aventure qui dure depuis plus de dix ans, au travers des articles publiés régulièrement. Vous pouvez transférer des Bitcoins vers mon portefeuille de crypto-monnaie BTC : bc1q2fsf6xr606t73zyq6y5zkqjz95tz0lpzajr65q

Cela me permettra de mettre un peu d’huile dans les rouages. De payer l’hébergement du site, de continuer ce voyage qui je l’espère vous est agréable, pour encore 10 ans… Ce serait comme un encouragement 🧡

Bon assez demander, je vous laisse lire les articles.

Petit guide pour affronter son psychiatre lorsque l’on est schizophrène.

Face à votre psychiatre, comment prendre le dessus ?

Ne jamais baisser les yeux.
Dites vous que ses connaissances sont fausses.
Restez calme mais déterminé.
Soyez poli
Ne pas l’affronter directement.
Il n’a aucun pouvoir sur vous. Il joue juste sur vos peurs et sur son ascendance de « sachant ».
Ne pas le sous-estimer.
Un autre psychiatre vous donnera les conseils inverses.
Soyez souriant.
C’est lui qui a besoin de vous.
Soyer combatif.
Jouez avec lui.
Vous n’êtes pas fou.
Essayez de le déstabiliser.
Ne répondez pas à ses questions.
C’est vous qui devez avoir le dernier mot.

Après 30 ans de suivi psychiatrique, je vous mets à disposition ce petit guide. Il est grand temps de prendre le pouvoir sur le système psychiatrique. C’est la seule solution pour aller mieux. Nous sommes des millions, c’est à eux d’avoir peur. Est-ce que Poutine a été hospitalisé en psychiatrie ? Non jamais. Il y a des milliers d’exemples. Et vous, pourquoi vous a-t-on mis sous camisole ? Dites-moi !!!

Naissance d’un Homme.

J’ai viré ma psychiatre. Passez-moi l’expression mais c’était une vraie « conne ». Mon état, au bout de 4 ans, n’avait fait que se détériorer. J’ai vraiment arrêté de la voir au bon moment. Encore quelques mois de plus et je finissais hospitaliser. Elle m’a vraiment fait souffrir.

Du coup, je sors de chez moi, je prends le bus. J’ai même pris le train. Une première depuis plus de 20 ans. J’ai fait ma petite révolution. J’ai accepté l’idée que mes parents âgés de plus de 70 ans allaient mourir et que je devrais me débrouiller par moi-même.

C’est un défi qui ne m’angoisse plus. Dorénavant je m’écoute. Je prends les décisions en fonction de mes envies, de ce que j’aime ou pas…

Je me suis quand même rapproché du Centre Médico Psychologique de mon secteur.

Parfois, même de plus en plus souvent, je suis heureux de vivre, pour moi. Je me suis éloigné des gens avec qui j’avais des relations toxiques. Je m’affirme, je grandis tout doucement.

Je n’ai plus qu’une seule philosophie : mon bien être.

Même si je dois être égoïste.

J’essaie de me construire un avenir. Une vie un peu plus sociable. Une femme, un travail, dans mes rêves les plus fous. Même si du haut de mes 45 ans, je dois reconnaitre que ce serait un vrai miracle. Enfin peu importe, je me sens mieux.

J’ai envie de vivre, de me construire un avenir, au-delà de tous ceux qui voudraient gérer mon existence. Il faut les envoyer paitre (parents, médecins…) Rock en roll !!!

Je suis sorti de ma tombe

Noel est passé, ouf !!! J’avoue de que ce fut très compliqué. J’ai passé les fêtes dans mon lit. Je souffrais trop. En même temps, je ne suis pas le seul sur terre à en baver. Malgré tout, l’on s’accroche à la vie, presque tout le temps.

Demain, repas dominical chez mes parents. Histoire de manger un peu de viande. Il faut aussi que je prenne un rendez-vous avec mon généraliste. J’ai besoin d’une prescription de protéine, en poudre. Je n’ai plu la force de me préparer des plats chauds. Alors je maigris. C’est même devenu un peu inquiétant.

Cela fait plusieurs mois que je n’avais pas écrit et vous l’aurez compris ce ne fut pas une promenade de santé.

194944 Vampire Qui Sort De Son Cercueil Dans Un Cimetiere

Mais là, je me sens un peu mieux. Mon logement qui en plus d’être petit et vétuste était devenu un vrai nid à poussière. Il m’a fallu une bonne semaine pour le récurer et le rendre un peu plus vivable.

Continuer la lecture de

Les transhumanistes

Je suis envahi par une subite envie d’écrire. En général cela suit une période difficile. C’est un peu le cas. Je ne sors plus trop des chez moi. J’ai les poils des bras qui se hérissent quand je dois parler à quelqu’un. Je préfère ma solitude. Je ne supporte plus les gens. Les pires scenarios tournent dans la tête.

Je ne sais pas si demain je serai capable d’aller à mon association de patients. Aller, cette nuit pour l’instant ça ne va pas trop mal. Il faut que je remonte la pente.

Les étoiles brillent dans le ciel et mon petit poêle à bois crépite, dans cette ce grand silence qu’est la nuit.

La vie est dure pour des millions d’êtres humains. Je ne suis pas seul. Il faudrait une grande concorde mondiale pour imposer la paix, et le bien être…

Je fais ce vœu.

Allez allez !!! Encore quelques minutes avant de prendre mon traitement. Cela va me remettre les idées en place.

Il y a quand même la musique qui crépite, quand ce n’est pas le feu de bois.

Je ne sais pas comment ma vie va tourner. A chaque fois je me dis que j’ai passer une étape que ça va aller mieux. Je sais juste qu’un jour il y aura et fin, et heureusement j’allais dire. Comme dans chaque histoire, cela ne peut pas durer éternellement. Quoi qu’en pensent les transhumanistes. La vie est comme un programme informatique qui se mets à jour régulièrement. Au fur et à mesure, le système devient de plus en plus complexe et ce bug. Il faut faire un grand reset pour tout recommencer à zéro.

Les médicaments de la santé mentale

Mes psychotropes me rendent apathiques. Rien ne me rend joyeux, ni triste… Je suis un vrai zombie. Les médicaments accentuent les symptômes ma maladie. Il faudrait que je voie avec ma psychiatre pour baisser mon traitement. Je ne me souviens plus quand j’ai ri, ou je me suis mis en colère pour la dernière fois.

Elle est un peu spéciale cette psychiatre. Elle ne prend pas de gans pour me dire que qu’elle est indifférente à ma souffrance, que cela ne va pas l’empêcher de dormir. En même je préfère cela à de la fausse compassion. Même s’il faudrait que je me laisse un peu moins faire, que je reprenne un peu la main. C’est peut-être ce qu’elle recherche, me pousser dans mes retranchements.

Je vais voir cela lors de notre prochain entretien.

En attendant, en ce moment je passe par toutes les phases. Je peux être bien dans ma peau quelques heures, puis souffrir le martyr…

Enfin bref, il y a quand même un peu de mieux en comparaison avec cet été. J’avais échappé de peu avec une hospitalisation sous la contrainte. Non merci, je n’avais pas envie d’être enfermé dans un hôpital psychiatrique. Même si j’étais mal, j’étais mieux chez moi. Pas envie d’être privé de mon téléphone, de ma cigarette électronique… D’être sous l’autorité d’hommes et de femmes en blancs. Que savent t’ils de plus que moi sur la vie ? Je n’ai plus 20 ans et je ne souhaite pas que l’on me rajoute d’autres camisoles psychiques. J’en ai déjà assez.

Allez, j’en ai assez dit pour aujourd’hui. Avec le changement d’heure, je suis un peu décalé. Le soleil va se lever. Sur une journée qui je l’espère sera apaisante. Je vous dis à bientôt.

Une nuit d’enfer

J’ai retrouvé un peu de sérénité. Après une période compliquée de plusieurs mois, je retrouve peu à peu mes esprits, enfin je pense. Je suis plus calme, c’est évident. Je sors un peu plus de chez moi… Dans le même temps, je suis surement devenu plus consensuel, pour dire les choses poliment.

Cette nuit, j’ai fait un peu de cuisine, vidé les poubelles… Des activités palpitantes !!!

Rassurez-vous, je garde quand même ce petit grain de folie. Même si ma psychiatre avait un peu calmé mon enthousiasme.

Continuer la lecture de

A la limite de l’hospitalisation psychiatrique

Le soleil brille de mille feux. D’habitude je vis plutôt la nuit. J’avais besoin d’écrire. J’en avais assez des discussions stéréotypées que l’on peut avoir, avec la caissière du supermarché, ou avec un voisin… Ils sont beaucoup trop rationnels. Ils sont dans leur monde très très sérieux. Moi cela m’étouffe !!! J’ai besoin de folie.

Mon cerveau est donc en feu. J’essaie de l’occuper comme je peux. Et puis comme je le dis plus haut, j’avais besoin de parler. J’éspere que cela sera compréhensible.

Continuer la lecture de

Les cigales et les fourmis

On est nombreux à se prendre pour Jésus Christ sur cette terre. Rien qu’hier matin j’en ai discuté avec un ami schizophrène, comme moi, il y pensait.

Mais pourquoi n’aurait-on pas le droit ? C’est quoi le problème exactement ?

Un psychiatre va nous dire que nous sommes malades, et alors ?

De toute façon, il faut bien passer le temps, en attendant notre heure. Alors rigolons une bonne fois pour toute et prenons-nous pour qui nous voulons.

Il y a trop de règles à respecter. Il faut manger 5 fruits et légumes par jour, travailler, ne pas fumer, être comme ceci ou cela… Tout cela s’est pour nous occuper l’esprit. Laissez-nous avec nos délires.

Ce monde est devenu invivable. Je profite d’écrire avant de prendre mes petites pilules. Après je deviendrais trop terre et terre, fade et sans intérêt.

blog_paul_schizophrène_criquet_et_fourmi

Je me prends pour qui je ne suis pas et alors. Je ne supporte plus le contrôle le la pensée. Il y a des feux rouges partout.

Continuer la lecture de